Vidéo de Google vidéo : http://video.google.fr

Site Liberty House : http://www.residences-libertyhouse.com

Résumé sur google vidéo: "L’école maternelle de Taponnat-Fleurignac, adaptée aux enfants de 3 à 5 ans, a ouvert ses portes le mardi 6 novembre 2007. Une surface de 175m² dédiée à l’éducation et au bien-être des enfants dans l’univers bois de Liberty-House. Produite et implantée en moins d’un mois"

     Voici donc l'exemple d'une école "nouvelle génération". L'école de Taponnat-Fleurignac est la première de ce genre, et elle va servir de vitrine du savoir-faire de Liberty-House.

     Au départ, les salles d’asile n’étaient que des œuvres de bienfaisance, sans législation.

     Un des problèmes était que les subventions apportées par les dames de la société ne suffisaient plus. Elles appelèrent à l’aide, et les hospices et le conseil général répondirent à cet appel. Mais à partir de là, ces bienfaiteurs ont voulu se mêler aux affaires des salles d’asile. Dans un premier temps, les dames ont conservées le patronage, et les hospices ne contrôlés que la gestion. Mais progressivement le conflit à enflé. En effet, la compétence des dames fut remise en question, ainsi que l’autonomie des salles d’asile.  On demanda alors aux communes d’entretenir les salles d’asile, et beaucoup d’entre elles les subventionnaires. Tous ceci pour que les dames ne conservent pas  la direction des salles d’asile.

Un autre indice qui montra que l’Etat voulait s’en mêler : en 1835, on demanda aux inspecteurs la visite des salles d’asile, en plus des écoles primaires. Par ailleurs, les autorités administratives n’étaient pas d’accord sur le fait c’était le comité des dames qui recrutait ou révoquait son personnel. Donc en 1836, une circulaire précise que les salles d’asile seront des institutions qui dépendront  du comité d’arrondissement et des comités locaux.

Ainsi, le contrôle des salles d’asile est passé de la main des femmes à celui des hommes. Par la suite, les comités des dames ont eu un rôle tellement mineur qu’elles décidèrent d’arrêter, comme par exemple à Paris, où le comité donna sa démission.

En décembre 1837, il y eu une ordonnance qui fut la première à réglementer les salles d’asile. Elle inspira d’ailleurs de la loi Guizot (1833) Mais cette ordonnance continue à considérer les salles d’asile comme des œuvres de bienfaisance, notamment à cause du fait ces salles d’asile sont une mesure sociale, car ce sont des femmes du peuple qui donnent leurs enfants à ces salles d’asile.

Néanmoins, ces salles d’asile furent la première instruction pour les enfants. D’ailleurs, l’ordonnance de 1837 préconise des exercices comprenant l’instruction religieuse, la lecture, l’écriture, le calcul mental… On peut joindre à cela le chant, les travaux d’aiguille.

     A cette époque, Marie Carpantier organisa la salle d’asile de La Flèche, qui connut un grand succès. C’était une femme intelligente, cultivé, qui a cherché à observer les enfants, et qui à réfléchit sur les méthodes à suivre, notamment sur les questions d’acquisition des connaissances, et du bien. Elle a publié un ouvrage sur la pédagogie (Conseils aux directrices), et surtout, elle a crée d’une maison d’étude pour former les directrices appelé « école Pape-Carpantier ».

Avec la Seconde République, il y a eu une évolution, notamment avec Hyppolite Carnot, ministre de l’instruction publique, qui a décidé que les salles d’asile ne seraient plus des établissements charitables, mais des établissements d’instruction publique, qui prenaient le nom d’ Ecole maternelle Normale. Mais cela n’a pas été appliqué…

Par la suite, la loi Falloux ne s’est pas intéressée à ce sujet. Il fallut attendre 1855 pour qu’il y est une texte important pour les salles d’asile. Il marque une évolution, car là les salles d’asile deviennent des établissements d’éducation. La moralisation, mais aussi l’instruction y sont important : instruction religieuse, lecture, écriture, calcul mental, dessin linéaire, chant…

Pour en savoir plus ...

         ...sur Mme Pape-Carpantier : http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Pape-Carpantier

Photo : Marko Schulmöbel, www.montag-stiftungen.com

      Pour la petite enfance, il existe un grand nombre de modes de garde et d’établissement, comme les « Kindergarten », relevant de la responsabilité locale, et où la place n’est parfois pas suffisante, et pas gratuite. Les enfants y sont accueillis que jusqu’à midi.

     En ce qui concerne l’école primaire, la "Grundschule", elle est obligatoire à partir de 6 ans et est en général étalé sur quatre ans, de la 1ère à la 4ème classe (soit l'âge de 10 ans).

En général, la tendance est de scolariser les enfants plus tard qu'en France.

L’année scolaire commencent après les vacances d’été (qui vont de début août à mi-septembre).

En Allemagne, la fréquentation des écoles publiques est gratuite. Les écoles privées ou les écoles internationales sont peu nombreuses, et il est nécessaire de payer des frais de scolarité. Cette dernière est d’ailleurs en général très chère.

Les évaluations :

     Dans la majorité des Länder, les élèves ne reçoivent pas de notes lors des deux premières années de primaire, mais une évaluation sous forme d'un rapport individuel.

Le rythme scolaire :

     Pour la petite enfance, il n’y a pas de programme didactique ou pédagogie commune, et en général, on met l’accent sur l’acquisition des compétences sociales, sur le développement de l’enfant.  Rare sont les enfants qui apprennent à lire ou écrire avant le primaire.

Les élèves des écoles primaires ont 6 semaines de vacances en été, et 6 ou 7 semaines de vacances réparties sur le reste de l'année scolaire.

Au primaire, il y a classe de lundi à vendredi, tous les samedis sont libérés. Les heures de classes commencent (en général) à 8h00 et se terminent entre midi et 14h00.

Après la classe, les élèves peuvent être sont accueillis dans des structures rattachées à l’école, ou dans des structures périscolaires privées. Les enfants y prennent leur déjeuner. Ces structures assurent un suivi des devoirs mais proposent aussi des activités artistiques, sportives, musicales ... Il n'en existe cependant pas deux qui soient semblable. Là encore, la qualité de l'encadrement et les tarifs varient beaucoup. Les services municipaux et les institutions sociales proposent aussi aux enfants une grande variété d'activités pour les après midi.

Photo : www.prienbach.de

Pour en savoir plus :

L’article du professeur Elie Mavoungou sur le système éducatif allemand :  http://afrikibouge.com/index.php?option=com_content&task=view&id=759&Itemid=44

Regards croisés d'intituteurs : http://www.tele-tandem.org/doclies/annedussapregards/annedussapregards2.html

    Anne Dussap-Köhler, OFAJ / DFJW, 2002
« L’école primaire en France et en Allemagne :
quelles valeurs ? Regards croisés »

Source image : http://johan.lemarchand.free.fr/

          En Angleterre, l’école est obligatoire pour tous les enfants âges de 5 ans à 16 ans.
L'année académique commence en Angleterre en septembre et se termine en juillet.
Elle est divisée en 3 périodes "TERM" en anglais.
1: "Autumn Term" qui commence début septembre jusqu'a mi-décembre.
2: "Spring Term" qui commence début janvier et se termine mi/fin-mars,
3: "Summer Term" début/mi avril jusqu'a mi-juillet.

Chaque "term" est divise par une semaine de vacances qu'on appelle "half term" généralement a la fin d'octobre, mi-février et a la fin de mai.

Voici les étapes durant la scolarité d'un enfant :

Key Stage 1: De 5 ans a 7 ans,
Key Stage 2: 7 a 11 ans,
Key Stage 3: 11 a 14ans,
Key Stage 4: 14 a 16 ans.

Il n’y a quasiment pas de redoublement dans le système scolaire britannique.

Les matières :

-Literacy (anglais),

-Numeracy (mathématiques),

-Science, ICT (Information and Communication Technology, TICE),

- Design and Technology (technologie),

-RE (Religious Education, éducation religieuse),

-PE (Physical Education, EPS),

-Art and Design,

-Music,

-History and Geography,

-PSHE (Personal, Social and Health Education, citoyenneté).

Le cursus anglais est diversifié et très riche, mais une priorité est donnée à l'anglais et aux mathématiques. Chaque jour, on consacre une heure à l’anglais «The Literacy Hour », et aussi une heure aux mathématiques. Cela permet de renforcer les compétences de base des élèves à la sortie du primaire.

Les évaluations :

     A la fin de chaque Key stage, il y a un examen qu'on appelle "Sats" pour évaluer les élèves.
A la dernière étape les élèves doivent passer le General Certificate of Secondary Education (GCSE).

 Le rythme scolaire :

     Il y a des variations selon les écoles. La journée commence à 8h45 et se termine à 12h avec un break (récréation) de 15 minutes (de 10h15 à 10h30)

De 12h à 13h les élèves déjeunent, et restent tous à l’école (cantine scolaire ou panier repas)

Les cours reprennent ensuite jusqu’à 15h.

La journée scolaire se termine donc  tôt, mais des clubs (sport, musique, activités manuelles...) sont mis en place (à l'heure du déjeuner et après 15h) au sein de l'école par des professeurs volontaires.

La semaine scolaire comporte 5 jours complets du lundi au vendredi.

     Voici la vidéo d'un reportage du journal télévisé de TF1 (avec WAT) au sujet de la rentrée en Grande-Bretagne, et de la tradition de l'uniforme :

http://videos.tf1.fr/video/emissions/0,,3540173,00-ecoles-tradition-uniforme-grande-bretagne-.html

Voilà les sites d'où proviennent les images pour ce blog (merci!) :              

Instit Services (http://institservices.site.voila.fr)

Gomme et gribouillages(http://www.gommeetgribouillages.fr)

La petite souris (http://lps13.free.fr)

Grand monde du préscolaire (http://recitpresco.qc.ca/)

 Gifsmaniac ( http://www.gifsmaniac.com)

 Casimages pour héberger images et photographies ( http://www.casimages.com/)